L'étude se concentre sur les cantons de Genève, Vaud, Bâle-Ville, Berne, Zurich et Tessin. Les participant·es potentiel·les reçoivent une lettre d'invitation et une brochure sur l'objectif, les procédures et l'équipe de l'étude. Ils et elles sont informé·es que nous les appellerons la semaine suivante. Si les centenaires ne peuvent être joint·es par téléphone, nous contactons les proches par téléphone, par lettre ou par visite. S'ils et elles vivent dans une institution, nous contactons les proches du/de la centenaire par l'intermédiaire de l'administration. Il n'y a pas de critère d'exclusion, mais les centenaires ou leurs familles peuvent refuser de participer.
Il existe différents niveaux de participation, en fonction de l'état cognitif des centenaires. Si les proches signalent que le fonctionnement cognitif et l'état de santé du centenaire sont trop limités pour participer à l'étude, ils et elles peuvent néanmoins accepter d'être enrôlés en tant qu'informateurs·ices par procuration. Si les proches refusent de participer, on leur demandera des informations de base pour déterminer la sélectivité de l'échantillon (par exemple, la santé du centenaire, son état cognitif, les raisons de sa non-participation). S'ils et elles sont en mesure de fournir des informations fiables, les centenaires seront invité·es à dire s'ils et elles approuvent la participation des mandataires. Une fois la participation acceptée, les entretiens sont programmés dans les deux semaines qui suivent. En raison des problèmes de santé potentiels de la population étudiée, les entretiens seront menés au domicile du/de la participant·e par des enquêteurs·ices bien formé·es.
Les informations sur chaque centenaire seront recueillies auprès de trois sources :
- le/la centenaire lui ou elle-même (s'il ou elle a les capacités cognitives nécessaires pour une auto-déclaration fiable, voir ci-dessous)
- le/la répondant·e par procuration
- l'enquêteur·ice
Lors de la première visite, l'enquêteur·ice explique la nature et les objectifs de l'étude au centenaire en présence d'un·e proche parent·e, d'un·e soignant·e ou d'un·e membre du personnel de l'établissement. Les participant·es pourront poser des questions. Le consentement éclairé écrit des participant·es est obtenu s'ils et elles sont jugé·es compétent·es ; dans le cas contraire, le consentement par procuration est obtenu de la part du/de la plus proche parent·e.
Deux sessions de deux heures chacune (y compris des pauses flexibles) sont ensuite organisées afin de recueillir des informations de base. La première session comprend l'évaluation des données démographiques et des réalisations de la vie, de la santé physique, de la cognition, de la qualité de vie et du bien-être. Les mesures de la session 2 se concentrent sur la psychopathologie et les caractéristiques psychologiques, y compris la personnalité, les forces psychologiques, les activités, les événements de la vie, les défis et objectifs actuels et les attitudes envers la mort/la préparation à la fin de vie. Des indicateurs biologiques sont également mesurés au cours de ces sessions, tels que la pression artérielle, la température, des échantillons de sang, etc.
Comme l'étude SWISS100 prend en compte l'ensemble du parcours de vie, des informations sont recueillies sur l'évolution de la vulnérabilité, comme le changement de bien-être ou les transitions en matière de soins. Des entretiens de suivi avec le/la centenaire et le/la mandataire (c'est-à-dire une session en personne d'une durée de 1,5 heure) ont lieu tous les six mois. En outre, nous réaliserons de brefs entretiens téléphoniques avec le mandataire (30 minutes) entre les sessions de suivi (c'est-à-dire environ 3 mois après chaque suivi).