De manière générale, nous avons des dyades qui fonctionnent bien, et d’autres qui sont davantage problématiques. Nos résultats montrent que différents éléments semblent jouer un rôle par rapport à la qualité de la relation, comme la distance physique. En particulier, vivre près de son enfant peut entraîner des sentiments positifs (parent et enfant se sentent proches émotionnellement), mais, selon les circonstances, la proximité physique peut aussi être liée à des sentiments négatifs et à des conflits (par exemple en partageant le même appartement).
Indépendamment de la distance, il semblerait que l’investissement des enfants dans la prise en charge de leur parent a un impact positif sur la manière dont les parents perçoivent la relation. Notons que ce sont généralement les filles, plus que les fils, qui s’occupent de leurs parents.
De plus, avoir plusieurs enfants qui vivent à proximité du parent semble être bénéfique, puisqu’ils mobilisent des proches pour les aider, et le parent ne se sent donc pas exclu socialement. Vivre en maisons de retraite semble avoir un impact négatif sur la satisfaction de vie du parent et sur la perception de sa santé ; les conflits entre parent et enfant sont également plus fréquents dans cette situation.
Ces premiers résultats nous montrent que les relations proches semblent jouer un rôle pour la santé et le bien-être. Cela nous donne des pistes pour améliorer les relations et proposer des solutions adéquates.