Active projects

Effets des mesures visant à lutter contre la pandémie COVID-19 sur les conditions sociales et la santé des populations précarisées

Dirigé par : Andrea Rea, Judith Racapé, Marie-France Raynault, Yves-Laurent Jackson & Claudine Burton-Jeangros

Ce projet G3 entend valoriser les recherches effectuées sur les effets des inégalités sociales et de santé sur la transmission de la COVID-19 afin de préparer une étude comparative approfondie et interdisciplinaire des effets de ces mesures sur les populations précarisées de Montréal, de Genève et de Bruxelles.

Renforcer l'analyse de séquences

Dirigé par : Matthias Studer

L'analyse de séquences est l'une des approches clés pour étudier les processus et les trajectoires dans une perspective de parcours de vie. Elle fournit une vision holistique des trajectoires en créant une typologie qui peut être utilisée dans des analyses ultérieures ou simplement pour décrire ces trajectoires. Malgré son utilisation croissante dans plusieurs disciplines, l'analyse de séquences est confrontée à plusieurs problèmes et limites de longue date. Ce projet de recherche vise à les résoudre afin de consolider la recherche en sciences sociales qui utilise cette méthodologie.

Unequal shifts in regions’ job structure and the rise of cultural grievances

Dirigé par : Daniel Oesch

Over the last decade, there have been growing concerns that European countries are becoming polarized between prosperous metropolitan areas and declining industrial and rural regions. While major cities successfully transitioned to the service economy dominated by high-skilled jobs, employment opportunities decreased in many smaller towns and peripheral regions. This geographical divide also emerges in the rise of the radical right, Trump’s election, the Brexit vote or the Gilets Jaunes movement - and has been interpreted as “the revenge of the places that don’t matter” (Rodríguez-Pose 2018).In this context, our project raises two questions. The first question asks how the occupational structure changed between 1980 and 2020 across regions in Britain, France, Germany and Switzerland. While there is much research on job polarization at the national level, there is little evidence at the regional level - and the few existing studies point to growing regional gaps within countries. Our project aims to provide systematic evidence on whether regions have drifted apart over the last 40 years in terms of job opportunities - and thus the life chances - provided to their residents. The second question asks how unequal shifts in regions’ job structure affect political attitudes. Our focus is on attitudes towards globalization and thus on one of the defining cleavages of our time, which is expressed in conflictual opinions over migration, multiculturalism and supranational integration. Our goal is to see whether citizens living in declining regions are more likely to develop cultural grievances on these issues. We thus test the claim that unequal economic trajectories across regions are a prime driver of the cultural backlash associated with the radical right.Our project addresses these two questions by using large-scale individual-level datasets that cover 40 years and allow us to distinguish long-term shifts at the geographical level of districts, counties, departments and cantons. In parallel, we use long-running panel datasets that allow us to account for sorting - if people move to regions based on job opportunities and cultural attitudes. The ambition is to combine insights from sociology, political science, geography and economics to enhance our knowledge of how job shifts at the regional level contributed to the widening cultural cleavage in Europe. 

La réponse des politiques sociales suisses face à la crise de la Covid-19

Dirigé par : Emilie Rosenstein, Aline Duvoisin, Nicolas Pons-Vignon & Matthias Studer

La Covid-19 a exacerbé les inégalités socioéconomiques de manière inédite. Ce projet vise à mieux comprendre comment les politiques sociales se sont redéployées en contexte de crise pour amortir les effets de la pandémie.

AGE-INT (modules à l'Université de Genève)

Directed by : Dimitri Konstantas, Katarzyna Wac & Matthias Kliegel

AGE-INT est le plus grand projet de recherche national qui aborde les enjeux et les opportunités du changement démographique avec une approche pratique et une équipe de projet transdisciplinaire et interdisciplinaire dans les trois plus grandes régions linguistiques de Suisse. L’objectif du projet est de trouver des connaissances et des exemples de bonnes pratiques dans des domaines prioritaires sélectionnés au niveau national et international et de les rendre accessibles et visibles pour le grand public et les décideurs.

Observatoire des familles genevoises

Dirigé par : Eric Widmer

L’Institut de recherches sociologiques (IRS) de la Faculté des sciences de la société de l'Université de Genève héberge à partir du 1er octobre 2015 l’Observatoire des familles. Ce dernier a pour but de fournir des informations scientifiques précises sur l'état des familles et de leurs difficultés à Genève. La volonté à la base du projet est de promouvoir la politique familiale à Genève en rassemblant, partageant, collectant et analysant les informations sur les familles. L'Observatoire des familles est l'organe en charge de la recherche de l'association Avenir Familles créée par Sylvie Reverdin-Raffestin, ex-directrice de Pro Juventute Genève, Danielle Jaques, ex-codirectrice de l'Office protestant de consultations conjugales et familiales, et Eric D. Widmer, professeur à l’IRS. L'Observatoire des familles entend se profiler comme un centre de soutien et de compétences sur les familles genevoises et développer une expertise en la matière pour devenir un interlocuteur indispensable aux autorités cantonales dans l’élaboration des politiques publiques familiales de demain. Les activités de recherche sont coordonnées au niveau de la Faculté des Sciences de la Société par le professeur Eric D. Widmer (directeur de l'Observatoire) et la professeure Clémentine Rossier (membre du Conseil scientifique). Ces recherches s’inscrivent dans le cadre du Pôle de recherche national LIVES, qui questionne la vulnérabilité dans les parcours de vie, ainsi que dans des collaborations interfacultaires (notamment avec la Faculté de droit) et sont soutenues par le Rectorat de l’Université de Genève.

LIVIA : programme de soutien par Internet pour les difficultés à surmonter la perte d’une personne proche par séparation ou décès

Directed by : Anik Debrot & Valentino Pomini

Ce projet de recherche vise à développer une intervention non guidée sur Internet, basée sur des outils validés empiriquement pour promouvoir le rétablissement de la santé mentale et prévenir les effets délétères d'un deuil prolongé chez les personnes vulnérables après la perte d'un parent proche. Les participants sont des adultes de 20 ans ou plus qui ont perdu un parent proche il y a au moins quatre mois et qui, subjectivement, luttent et souffrent de cette situation. Nous les répartirons de manière aléatoire dans deux conditions de traitement : LIVIA-FR-I ou LIVIA-FR-II. Nous mesurerons leur niveau de détresse et de bien-être après l'intervention et six mois plus tard. De plus, nous explorerons les effets de l’intervention sur la santé physique (santé générale et qualité du sommeil) et les mesures d'intégration sociale, et nous étudierons si le style d'attachement, la qualité des relations antérieures et l'attitude envers le toucher modèrent l'efficacité. Le projet permettra de faire progresser les connaissances sur les interventions non guidées sur Internet et, espérons-le, de montrer que leur efficacité peut être améliorée de manière significative.