MYF - The Mystery of the Yellow France
Dirigé par : Olivier Fillieule
Le mouvement des gilets jaunes trouve son origine dans un groupe Facebook créé en janvier 2018. Ce mouvement de protestation s’est avéré important et, à bien des égards, sans précédent : il a émergé d’appels sur internet, sans aucun soutien extérieur. Il a été remarquable par sa durée, son étendue territoriale et son apparition dans des zones urbaines, suburbaines et rurales. Bien que les participant·es soient issu·es de milieux sociaux différents, ils et elles partagent tous le sentiment que leurs conditions de vie se sont dégradées, les plaçant dans une situation de vulnérabilité qu’ils et elles considèrent comme injuste. Tout porte à croire que la grande majorité des jeunes n’a jamais participé à une activité politique, syndicale ou collective, y compris le vote. D’où notre question : la participation à un large mouvement social a-t-elle une chance de transformer durablement le rapport à la politique et les modes de participation des groupes en retrait ? Et si oui, cela se traduit-il nécessairement par un attrait pour les partis dits populistes et le modèle des démocraties illibérales ?
Le mouvement des gilets jaunes trouve son origine dans un groupe Facebook créé en janvier 2018. Ce mouvement de protestation s’est avéré important et, à bien des égards, sans précédent : il a émergé d’appels sur internet, sans aucun soutien extérieur. Il a été remarquable par sa durée, son étendue territoriale et son apparition dans des zones urbaines, suburbaines et rurales. Bien que les participant·es soient issu·es de milieux sociaux différents, ils et elles partagent tous le sentiment que leurs conditions de vie se sont dégradées, les plaçant dans une situation de vulnérabilité qu’ils et elles considèrent comme injuste. Tout porte à croire que la grande majorité des jeunes n’a jamais participé à une activité politique, syndicale ou collective, y compris le vote. D’où notre question : la participation à un large mouvement social a-t-elle une chance de transformer durablement le rapport à la politique et les modes de participation des groupes en retrait ? Et si oui, cela se traduit-il nécessairement par un attrait pour les partis dits populistes et le modèle des démocraties illibérales ?